IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Le vibe coding est la pire idée en 2025, d'après David Farley
Qui jette un regard sur cette tendance à accepter du code généré par l'IA, souvent sans le comprendre

Le , par Patrick Ruiz

11PARTAGES

9  0 
Le vibe coding est la pire idée en 2025, d’après David Farley
Qui jette un regard sur cette tendance à accepter du code généré par l’IA, souvent sans le comprendre

Avec l'essor d'outils d'IA tels que ChatGPT, il est désormais possible de décrire un programme en langage naturel (français par exemple) et de demander au modèle d'IA de le traduire en code fonctionnel, souvent sans comprendre comment le code fonctionne. Andrej Karpathy, ancien chercheur d'OpenAI, a récemment donné un nom à cette pratique, le « vibe coding », qui gagne du terrain dans les milieux technologiques. Google a même déclaré générer 25 % de son code par IA. David Farley pour sa part est d’avis que c’est la pire idée en 2025.

« Le 2 février dernier, Andre Karpathy, fondateur d'OpenAI et ancien responsable de l'IA chez Tesla, a introduit un nouveau terme pour désigner un style de programmation assisté par l'IA. Il l'a appelé « vibe coding ». Il s'agissait d'un tweet de mille caractères, et il semble que peu de gens aient lu la seconde moitié. Andre décrit ce qu'il entend par « vibe coding » dans les 300 premiers caractères environ.

Le reste décrit certaines des conséquences de cette approche naïve et simpliste de la programmation. Je ne connais pas André personnellement, je ne peux donc pas dire ce qu'il avait en tête lorsqu'il a publié ce tweet, mais cela me semble être du sarcasme. « Ce n'est pas trop mal pour des projets éphémères du week-end, mais ce n'est pas vraiment du codage », dit-il vers la fin du tweet », souligne-t-il.


Le cas René Turcios suggère pourtant que tout le monde peut coder ce qu’il souhaite grâce à la disponibilité de l’intelligence artificielle

Lors de son tout premier hackathon, il a conçu un programme qui transformait des chansons en version lo-fi simplement en décrivant son concept à une IA, sans écrire la moindre ligne de code. Depuis, il reproduit cette approche en enchaînant les hackathons et en présentant des projets entièrement générés par l’IA. Au fil des ans, René Turcios a remporté divers prix : de l'argent, des crédits logiciels et une véritable aura dans la communauté technologique.

« Rene est le premier véritable vibe codeur », a déclaré RJ Moscardon, un hacker qui a vu René Turcios remporter la deuxième place lors de son tout premier hackathon au manoir AGI House à Hillsborough. « Tous les ingénieurs titulaires de diplômes prestigieux se sont d'abord moqués de lui. Mais maintenant, ils font tous exactement la même chose ». Satya Nadella, PDG de Microsoft, a déclaré que 30 % du code de l'entreprise est maintenant généré par l'IA.

Au lieu de coder frénétiquement jusqu'à la date limite, il a terminé ses projets des heures à l'avance en laissant l'IA faire le travail technique à sa place. « Je n'ai pas écrit une seule ligne de code », a-t-il déclaré à propos de son premier hackathon. Lorsque les organisateurs ont annoncé que Turcios avait remporté la deuxième place, il a poussé un cri de joie : « j'ai réalisé que je pouvais rivaliser avec des gens qui ont des diplômes et des emplois prestigieux ».

Rene Turcios est désormais connu pour sa capacité à créer rapidement n'importe quoi. Les entreprises font appel à lui pour lui confier des projets qui prendraient des semaines à des équipes d'ingénieurs logiciels, et il les réalise en quelques heures. Il a même commencé à animer des ateliers pour enseigner à des groupes non techniques et à des ingénieurs logiciels expérimentés comment tirer le meilleur parti des assistants d'IA dans les tâches de codage.

« Tout le monde peut construire ce qu'il veut », affirme Rene Turcios. Il a récemment réduit son programme prolifique de hackathon pour se concentrer sur la création de sa propre startup d'agents d'IA. Il n'a pas embauché d'ingénieurs ; il est le seul fondateur et l'IA se charge de tout le codage. Rene Turcios utilise l'environnement de développement en ligne Replit. Replit permet de créer des logiciels à l'aide l'IA grâce à une plateforme appelée Agent.



Des retours d’autres intervenants de la filière permettent d’effectuer une immersion plus profonde dans les réalités qui entourent l’utilisation de ces outils

Dette technique et illusion de productivité sont des facteurs que le développeur doit intégrer de façon plus aigüe lorsqu’il opte pour l’utilisation de l’intelligence artificielle aux fins de codage.

En gros, l’intervention de personnes avec un bagage conséquent en développement informatique demeure nécessaire comme le souligne Cendyne sur developpez.com :

« Le "Vibe Coding" peut vous permettre d'obtenir un concept fonctionnel à 80 %. Mais pour produire quelque chose de fiable, de sûr et qui vaille la peine de dépenser de l'argent, vous aurez besoin d'humains expérimentés pour faire le travail difficile qui n'est pas possible avec les modèles d'aujourd'hui.

Les agents démontrent suffisamment de capacités pour que les PDG influents de LinkedIn répandent avec confiance l'irréalité selon laquelle nous pouvons remplacer les emplois par l'« IA agentique ».

Les agents permettent effectivement à des personnes qualifiées de créer plus indépendamment qu'elles ne l'ont jamais fait. Pour l'instant, ils ne remplaceront pas ceux qui peuvent résoudre les problèmes difficiles que seules l'expérience et l'intuition peuvent identifier. Comme d'autres solutions « no-code », les agents donnent aux personnes moins qualifiées plus de capacités qu'elles n'en avaient la veille. Tant qu'ils n'auront pas développé leurs propres compétences, les « Vibe Coders » ne seront pas en mesure de produire des logiciels de qualité dans ce monde, quelle que soit l'exponentialité de l'agent par rapport à leurs propres compétences inférieures.

Gardez un œil sur la façon dont les agents LLM se développent et s'améliorent. Pour l'instant, ils méritent d'être évalués et discutés, mais ils ne sont pas prêts à ce que nous leur déléguions la tâche précise de créer des logiciels fiables, sécurisés et évolutifs qui alimentent notre société. Le « Vibe Coding » ne créera pas le "next big thing" en 2025. »

Et vous ?

Cette tendance pourrait-elle mener à une perte de savoir-faire en programmation, comme certaines technologies disparues dans le passé ?

Les écoles et universités doivent-elles adapter leur enseignement pour intégrer cette nouvelle réalité ou au contraire insister sur les bases traditionnelles de la programmation ?

À terme, pourrait-on imaginer un monde où les programmeurs ne codent presque plus, mais supervisent uniquement des IA qui génèrent et corrigent le code ?

Si l’IA prend en charge l’écriture du code, quelles compétences deviendront essentielles pour les développeurs de demain ?

Le développement logiciel pourrait-il devenir une activité davantage conceptuelle, centrée sur la conception et la validation plutôt que sur l’implémentation ?

Peut-on comparer cette évolution à l’histoire d’autres métiers automatisés, comme les calculs comptables ou le design assisté par ordinateur ?

Quels sont les dangers d’un code adopté sur la base de son apparence fonctionnelle plutôt que de sa compréhension ?

Comment garantir la sécurité et la robustesse d’un code généré par IA si les développeurs ne comprennent pas entièrement son fonctionnement ?

Faut-il imposer des normes ou des certifications pour encadrer l’utilisation de l’IA dans le développement logiciel ?

Voir aussi :

L'IA peut écrire du code mais ne parvient pas à le comprendre, selon une étude d'OpenAI. Testés sur des tâches réelles de programmation, les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis

« Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d'après Adam Gospodarczyk, qui ravive le débat sur l'impact de l'IA et son aptitude à remplacer les humains dans la filière du génie logiciel

Le « premier ingénieur logiciel IA » loin d'être à la hauteur : Devin a un taux de réussite de 15 %. Des chercheurs notent que l'IA prend des jours pour faire des tâches simples qui auraient pris des heures
Vous avez lu gratuitement 1 616 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Souil002
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 10:23
Je pense surtout que tout ceux qui se reposent uniquement sur le "vibe-coding" pour créer leur application n'ont aucune vision de l'avenir de leur produit et cherchent surtout à faire un produit qui fonctionne le plus rapidement possible pour mettre en place leur idée.

Certains iront plus loin et si l'idée fonctionne ils essaieront de faire un produit plus fiable et d'autre verront juste leur produit couler quand les utilisateurs se rendront compte qu'il n'évolue pas ou quand les créateurs eux-mêmes verront que ce n'est pas maintenable.

Le vide-coding pour faire des petites applications qui simplifient le travail ou la "vie" en général, ça reste intéressant car ça fait gagner du temps tout en étant des petites bases de code maintenable même si la qualité du code n'est pas là.
2  0