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Peut-être que la programmation ne vous rend pas malade
C'est tout ce qui vient presque nécessairement avec la programmation pour gagner sa vie

Le , par Jade Emy

51PARTAGES

7  1 
Les développeurs ne sont peut-être pas malade de la programmation, d'après un développeur logiciel. Ils seraient plutôt malade de tout ce qui vient nécessairement avec la programmation, comme les réunions et discussions inutiles, ou aussi l'absence de vision du produit.

La programmation informatique ou codage implique la conception et la mise en œuvre d'algorithmes, des spécifications de procédures étape par étape, en écrivant du code dans un ou plusieurs langages de programmation. Une programmation efficace requiert généralement une expertise dans plusieurs domaines différents, notamment la connaissance du domaine d'application, des détails des langages de programmation et des bibliothèques de codes génériques, des algorithmes spécialisés et de la logique formelle.

Les tâches auxiliaires qui accompagnent la programmation et y sont liées comprennent l'analyse des besoins, les tests, le débogage, la mise en œuvre de systèmes de construction et la gestion des artefacts dérivés. Le terme de développement de logiciels est souvent utilisé pour désigner ce processus global plus vaste, le terme programmation étant réservé à l'écriture du code.

L'une des causes évidentes de l'épuisement d'un programmeur est une lourde charge de travail. Les programmeurs de logiciels ont souvent une variété de projets de programmation avec des délais serrés. En conséquence, ils travaillent de longues heures, et ce stress permanent les expose au risque d'épuisement professionnel.


Voici ce que Shubham Jain, un développeur logiciel, écrit sur l'épuisement des développeurs :

Je rencontre régulièrement des personnes qui pensent en avoir assez de la programmation et qui ont hâte de prendre leur retraite pour faire quelque chose d'intéressant (agriculture, voyages, par exemple). Peut-être que c'est le cas et que la programmation n'était qu'une carrière mal adaptée, mais il y a plus de chances qu'ils n'en aient pas vraiment marre de la programmation, mais qu'ils en aient assez :

  • des conneries bureaucratiques pour faire avancer les choses simples
  • L'absence de vision du produit alors que tout le monde, des ventes au marketing en passant par l'assistance, en est le moteur.
  • Le manque d'appropriation du produit ; l'incapacité d'effectuer un changement positif.
  • Réunions et discussions inutiles.
  • Les processus, les procédures, le fait d'avoir le dessus et de faire avancer les choses sont relégués au second plan.


Ou peut-être ont-ils simplement besoin d'une pause et de faire quelque chose de différent. Même des artistes et des écrivains renommés ont des blocages et doivent travailler dur pour retrouver leur motivation.

D'après mon expérience personnelle, le stade de l'épuisement professionnel peut fausser notre perspective de manière défavorable. Il peut nous faire négliger l'immense potentiel de la programmation pour l'épanouissement créatif et sous-estimer les obstacles à d'autres activités. L'agriculture, par exemple, bien qu'agréable pendant quelques semaines, peut être incroyablement éprouvante (mentalement et physiquement) à long terme. Il serait peut-être plus utile à chacun de comprendre pourquoi il ne parvient pas à réaliser le potentiel créatif de la programmation plutôt que de tout laisser tomber.
Source : Shubham Jain

Et vous ?

Pensez-vous que ce développeur est crédible ou pertinent ?
Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

73% des développeurs ont déjà été victimes d'épuisement professionnel, selon une enquête de JetBrains. Pourtant, 70% d'entre eux codent pour le plaisir pendant les week-ends

Huit conseils pour ceux désireux de faire long feu et donc une longue carrière en tant que développeur, un condensé de 26 ans d'expérience, par Jayme Edwards

J'aime la programmation informatique, mais je déteste l'industrie de la programmation, par deathbyabstraction

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Avatar de counteraccro
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 12/07/2024 à 10:24
Bonjour,

Je me retrouve totalement dans cette discussion étant moi-même "victime" de cet épuisement. Cela fait plus de 25 ans maintenant que je suis passionné par le code, 15 ans que je travaille en milieu pro, et j'aime toujours cela, mais je ne supporte plus l'environnement professionnel où l'on travaille et la façon dont on est traité.

Parqué dans des opens space ultra bruyant, traité comme des ouvriers alors que l'on est BAC+5, non écouter quand on remonte des problèmes graves et ensuite, c'est de notre faute si ça explose, on est des "exécutants" on n'a pas à réfléchir... Phrase magique que j'ai entendue des 10zaines de fois de mes ex-managers, etc...

Aujourd'hui dans un projet informatique seul le temps compte, et évidemment toujours à faire pour l'avant hier. On ce retrouve donc à faire en permanence de la "MERDE" juste pour tenir les délais. "MERDE" qui nous sera évidemment reproché à la fin quand les délais auront explosés et que le projet sera mis en prod au forceps alors qu'il aurait nécessité 6 mois de dev en plus....

Bref pour moi ce métier, c'est terminé, cela a faillit me détruire physiquement et psychiquement, je me tourne aujourd'hui vers l'enseignement et la création d'une start-up.
Pourtant le code pur, le développement, j'y prends toujours autant de plaisir et je continue à en faire (trop) le soir et le week-end.
14  0 
Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 12/07/2024 à 8:50
Bonjour

Complètement d'accord. Il faut reconnaître que le modèle de la petite équipe de développeurs où tout le monde se connait et chacun est responsable d'une spécialité est maintenant caduque.
Nous voici dans une ère d'industrialisation de la programmation et l'IA et ses mirages ne feront que renforcer ceci.
Le programmeur est devenu presque homme/femme à tout faire: programmation, collection des besoins, tests, validations, formation... On en perd notre formation première.
Notre ère est aussi à la donnée et aux fameux KPIs! Ah, la mesure de notre performance comme si nous étions des sportifs haut-niveau. Un cadre a dit un jour:
Citation Envoyé par cadre anonyme
Etre cadre maintenant, c'est gagner une coupe du monde tous les jours !
Pour beaucoup, l'étape ultime est de passer chef de projet ou de monter en gamme. Je vous rassure, la connerie y est encore plus forte !
Pour moi, ce qui dénature non seulement notre métier mais finalement les autres, c'est la bureaucratie et les tâches purement administratives. Nous ne demandons qu'à servir nos clients du mieux que nous pouvons, la gestion du client est une autre affaire, mais de grâce, laissez nous bosser ! Il y a suffisamment d'autres métriques pour mesurer notre performance à commencer par la qualité du produit et les retours clients, c'est la meilleure mesure.

Enfin je reconnais que le burn-out est le mal. J'y suis passé hélas et j'ai dû m'arrêter un bon mois pour me relancer. Oh, me relancer autrement mais me relancer. Pour moi, la programmation est devenu un passe-temps le weekend. Ca peut m'aider au bureau quand je fais des dashboards Spotfire ou PowerBI, tout le monde fait un gros "Oh que c'est beau !". Ouaip, mais derrière ça mouline de la data et c'est la prog' qui me permet de faire ça.

Et pourtant, j'aimerais revenir à de la conception logiciel répondant aux besoins utilisateurs, quelle satisfaction j'en ai retiré quand ça marchait et que des années après, c'est toujours utilisé !

@++
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Avatar de JPLAROCHE
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 13/07/2024 à 12:17
Tu as oublié, l'informatique, la décharge publique, ou l'on met toutes ses rancœurs et frustrations, allant jusqu' verset de la soupe dans le clavier ( he oui ) ...

En plus on nous prend pour la dernière roue du carrosse, (Ha le pouvoir hAAA , avoir l'impression que l'on est important) .

Mais j'avais une parade (aujourd'hui, je suis à la retraite) je me réfugiais dans le code, ma petite tour d'ivoire ou personnes ne venaient… (sauf mes collègues, mais eux étaient logés à la même enseigne et je protégeai mon équipe)

bref le métier d'informaticien a son lot de vie pénible. Et le problème, c'est que l'on a besoin de notre tête, alors quand ça devient trop dur, n'oubliez pas d'avoir autre chose qui vous emmène ailleurs, moi, c'était le Karaté, pour retrouver votre équilibre.
2  0 
Avatar de ludovicdeluna
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/07/2024 à 21:13
Le bonhomme m'était inconnu, mais il y a suffisamment de traces pour se faire une idée de son pedigree :

- 10 ans chez Netflix, dont on peut trouver une petite trace via leur chaîne (vidéo plus bas), son ancienneté chez Netflix n'est pas le truc qu'il affiche (un peu comme s'il s'en fichait), mais des personnes ici et là ont confirmés (je ne suis pas le 1er à m'être posé la question).
- Ex-streamer Fortnite, stream aujourd'hui autour des sujets high-tech & développement logiciel via sa chaîne : ThePrimeagen.
- Teacher chez Frontendmasters, ce n'est pas rien non plus : https://frontendmasters.com/courses/algorithms/
- Atteint d'un TDAH, ce qui est moins sympa lorsqu'on cherche un job (https://youtube.fandom.com/wiki/ThePrimeagen)

Tout ça démarre plutôt bien.

Ce qu'il indique dans la vidéo est loin d'être bête. Il faut effectivement prendre du recul envers le "job" et garder sa passion. Chacun de nous est son propre patron. Notre savoir et la manière dont nous gérons notre parcours sont comme une marque. Il faut donc la cultiver et choisir son employeur (plutôt que l'inverse).

Ce n'est pas évident non plus, la vie nous impose souvent ses choix.

Le lien avec le Burn-out est tout à fait à propos, et corrobore aussi (malheureusement) mon propre vécu. J'ai appris à disposer du bon mindset pour ce métier-passion qui attire aussi beaucoup de personnalités toxiques avec des positions hiérarchiques qui ne leur vont pas.

L'ensemble me semble donc être de bon conseils, même si c'est très sur-joué et présenté de façon légère. Je pense que l'auteur aime faire des titres choc et doit rester dans la vague pour être vu. Mais le fond reste parfaitement correct.

En ce qui concerne l'article de Shubham Jain, qui a été traduit en Français ici, le sujet est un peu différent.

Certes, tous ces points sont bien des freins au bon fonctionnement en entreprise. Que ce soit dans le développement logiciel, ou ailleurs. Certains s'en accommodent, d'autre pas.

Mais ce n'est pas le point crucial qui fait qu'on risque un burn-out (car c'est bien de ça qu'il s'agit).

Ce sont principalement des milieux toxiques, avec des rush / crunch (inévitables dans le milieu du jeu vidéo), les jeux de pouvoirs (promesses, pressions, menaces, jouer sur les sentiments, changer les règles quand ça arrange), tout comme les atteintes régulières et personnelles (remarque déplacée, allusions douteuses, petit mot "dans l'oreille", qui finissent pas entamer la santé mentale. Et la dessus, il y a un grand respect de la parité (sarcasme), car les victimes sont aussi bien des hommes que des femmes.

L'article de Shubham Jain n'est donc pas vraiment adapté, ni pleinement en rapport, avec la vidéo de Michael B Paulson. Dans le premier cas, ce sont des gens qui ont perdu leur passion. Dans le second cas, se sont des gens qui sont physiquement en danger, à cause de leur métier. Ce n'est pas la même chose.

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Pour la vidéo depuis la chaîne youtube de Netflix :
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