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Huit conseils pour ceux désireux de faire long feu et donc une longue carrière en tant que développeur
Un condensé de 26 ans d'expérience, par Jayme Edwards

Le , par Patrick Ruiz

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La passion pour le codage, celle pour la résolution des problèmes ou encore l’envie d’exercer dans un domaine bien rémunéré en comparaison à d’autres sont autant de facteurs qui amènent en général des tiers à choisir la carrière de développeur de logiciels. Passé cette étape, vient celle des questionnements en lien avec la longévité. En effet, de nombreux monstres parmi lesquels on compte le syndrome de l’imposteur ou encore l’épuisement professionnel se dressent sur le chemin et amènent certains à abandonner l’IT. Jayme Edwards condense 26 ans d’expérience en tant que développeur de logiciels en huit conseils pour ceux désireux de faire long feu dans la filière :



  • Accepter le fait que vous ne saurez pas tout sur chaque projet et être à son aise avec cet état de choses permet d’éviter le syndrome de l’imposteur.
  • Communiquer des concepts techniques complexes de manière à ce que tout le monde puisse les comprendre.
  • Ajouter une période tampon à ses estimations et ne pas avoir peur de demander du temps pour faire des recherches avant de s’engager dans un projet.
  • Se concentrer sur l'acquisition rapide de compétences et démontrer sa capacité à travailler à un niveau supérieur pour obtenir une promotion. Ne pas se contenter de courir après les titres.
  • Ne pas se battre à chaque fois avec d’autres membres de l’équipe pour des styles ou des choix de codage. Se concentrer sur les problèmes architecturaux importants. En d’autres termes, choisir ses batailles.
  • Tout au long de sa carrière, nouer des relations avec des personnes travaillant dans son domaine. Cela aidera à trouver de nouvelles opportunités.
  • Si une entreprise vous considère comme quelqu'un qu’elle ne va utiliser que pour l’écriture de code, acceptez-le ou passez à autre chose. Ne luttez pas contre la culture de l'entreprise.
  • Si vous voulez continuer à gagner beaucoup d'argent en tant que développeur, envisagez d'accéder à des postes de direction ou de gestion en vieillissant. Il peut être plus difficile de trouver des emplois de codage bien rémunérés en tant que développeur expérimenté.



Dans le domaine des technologies de l’information, la pression est quasi permanente lorsqu’il s’agit d’achever les projets dans des délais serrés, de respecter le cahier des charges du client, d’intégrer de nouvelles exigences non définies au départ, ce, tout en respectant les contraintes d’avant-projet. Ainsi, du fait de ces différentes pressions, de nombreux travailleurs de la filière perdent au fil des années le goût pour le travail, car ils n’arrivent plus à s’adapter aux variations et objectifs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. S’ensuivent alors le manque de confiance en soi et le sentiment d’échec qui constituent des marqueurs du syndrome d’épuisement professionnel.

Après plus de 20 ans dans une carrière dans la Tech, il s'est reconverti dans le commerce au détail

Philip Su a commencé sa carrière en refusant un programme de doctorat de Stanford pour travailler chez Microsoft. Il y a passé 12 ans à travailler en tant que développeur et manager, puis a rejoint un Facebook pré-IPO en tant que directeur et responsable du site de Londres pendant huit ans, relevant directement du CTO de Facebook.

Il a été entrepreneur en résidence avec la société Madrona de Seattle VC, a enseigné un cours populaire à la division informatique de l'Université de Washington et a été fondateur et PDG d'un logiciel de santé mondial à but non lucratif financé par la Fondation Bill et Melinda Gates.

Mais après une carrière remarquable de 23 ans dans la technologie, Philip a rencontré des problèmes. Le stress de servir en tant que fondateur d'une institution à but non lucratif et la responsabilité d'employer des dizaines de personnes ont conduit à son épuisement professionnel. Il a essayé de prendre un congé et a passé 8 mois sans travailler, puis il a sombré dans la dépression.

Pour s'en sortir, il a pris un nouveau boulot, mais pas celui auquel on s'attend. Après une vie d'emplois technologiques "pépères", Philip est allé travailler dans un entrepôt Amazon en tant qu'associé à Ship Dock, se tenant debout et triant des conteneurs pendant 11 heures par jour pendant les six semaines les plus chargées de l'année, connues sous le nom de "Peak ”. L'expérience a été éprouvante physiquement, on lui a diagnostiqué une tendinite après avoir déplacé des centaines de cartons par jour, mais cela l'a sorti de sa dépression et l'a aidé à prendre du recul. Il a produit un podcast sur son expérience intitulé Peak Salvation.

73 % des développeurs ont été victimes d'épuisement professionnel, d'après le dernier rapport sur l'état de l'Écosystème des Développeurs en 2023

Le dernier rapport sur l’état de l’Ecosystème des Développeurs en 2023 est disponible depuis la fin du mois de novembre 2023. Il en ressort que 73 % des 26 000 répondants ont été victimes de burnout. Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout en anglais se manifeste par une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec et d'incompétence au travail. Il résulte en général de ce que le travailleur n’arrive plus à gérer les différentes pressions sur le lieu de service et à faire face aux exigences de son employeur. Il convient donc de se poser la question de savoir comment l’éviter au moment où l’on s’apprête à attaquer une nouvelle année de travail.

Source : Video Jayme Edwards

Et vous ?

Quels conseils donneriez-vous à des tiers désireux de faire de longues carrières dans la filière du développement de logiciels ?
Développeur de plus de 30 ans, compétent et à jour, est-il possible ? Si oui, quelles astuces faut-il appliquer pour y parvenir ?

Voir aussi :

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Avatar de SQLpro
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 22/03/2024 à 10:12
Alors que je vais bientôt toucher ma retraite mais continuer de travailler.. Et que j'ai été développeur, chef de projet, puis spécialiste des bases de données et enseignant et que j'ai été employé (pendant 25 ans) et patron (pendant 25 ans aussi...), mon constat est assez simple :
  • La plupart des développeurs actuels sont des pisseurs de code jetable et n'ont aucun avenir
  • L'ouverture d'esprit nécessaire lorsque l'on numérise le monde tel qu'il est fait largement défaut


1 -Pisseur de code jetable
Le meilleur exemple est l'école 42 qui fabrique des singes capables de copier des lignes de code a toute vitesse sans la moindre réflexion sur les enjeux de leur code.
Les applications qui en découlent sont obèses et lentes et difficilement évolutives.
Les fondamentaux n'étant plus enseignés les développeurs sont incapables de se remettre en cause ni d'évoluer

2 - Ouverture d'esprit
La plupart des développeurs ne connaissent pas le monde du travail autre que l'informatique et lorsqu'il s'agit de numériser une activité humaine qui leur est inconnue, ils ne font aucun effort pour comprendre l'autre. Il s'ensuit un grand nombre de logiciel débiles. Un seul exemple, celui du site web de réservation de la SNCF (tgv) qui a toujours été brillamment imbécile et que je citais en exemple dans tous mes cours.... Et depuis quelques années cela a empiré... Pour un trajet eil faut commencer à définir le point d'arrivé et non le départ !!! Bilan 80 % des utilisateurs se trompent !
Tous les bons développeurs que j'ai vu dans ma carrière étaient des gens ouverts ayant souvent fait un autre métier et capable de discuter avec n'importe qui...

A +
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Avatar de mith06
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 21/03/2024 à 8:54
Avoir le sens de l'humour.
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 22/03/2024 à 15:52
Au contraire d'autres ont ce caractère que l'on devrait toujours avoir (dans n'importe quel métier), l'envie d'apprendre, d'aller au delà de ses propres limites, de progresser, de passer de développeur à analyste, puis à chef de projet, etc...
Chef de projet c'est un autre métier, prisé par beaucoup de personne qui ont commencé dans le dev sans jamais avoir l'intention ni les compétence d'y rester au passage. Il s'agit donc d'un autre terrain, non pas d'une extension des limites du métier de développeur : responsable technique, architecte à la rigueur.
5  0 
Avatar de Jitou
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 18/04/2024 à 11:53
Développeur depuis 30 ans je peux affirmer et cela m'étonne encore que je m'éclate dans le dev comme aux premiers jours ! Pourtant j'ai bien eu parfois des fonctions de lead tech, de chef de projet, de responsable d'application (TMA), d'architecte "à la papa" dans ma carrière mais je n'ai jamais décroché du code car je me suis toujours réservé des taches de dev sur mesure dans ces périodes là. En sortant de ma zone de confort j'ai pu voir comment certains de ces jobs étaient notoirement plus stressant, parfois intéressants et souvent complètements inutiles. Aujourd'hui un développeur cumule un peu toutes ces fonctions, les devs sont devenus de petites équipes autonomes où le chef de projet ne joue plus que le rôle d'un coordinateur, une sorte de scrum master s'occupant du service de communication du projet.

De manière générale je considère aussi que penser une archi lorsque c'est nécessaire fait partie de mon travail et pas celui d'un soit disant "spécialiste" avec sa vision étroite des technos et qui ne connait pas mon projet, de même que prendre par la main une équipe de jeunes pour les faire monter en compétence ou les guider fait aussi partie de mon travail même si cela empiète très souvent sur mes tâches mais ce n'est pas un problème je sais la valeur que je mets dans le projet en le faisant.

Non je ne suis pas un "pisseur de code", d'ailleurs c'est une expression très surannée que certains anciens emploient encore et surtout qui ne veut vraiment rien dire ! Le dev c'est un vrai travail d'ingénierie qu'il faut pratiquer pour appréhender la complexité sans cesse croissante de nos systèmes d'information. Peu d'utilisateurs savent que l'on est face à une industrie incapable de stabiliser son savoir faire ou de pérenniser dans le temps une réalisation. Je sais depuis des années que mon code est jetable à très brève échéance, cela ne m’empêche pas d'être rigoureux dans les choix et la réal afin de rendre son travail évolutif ou exploitable par d'autres, c'est le b.a.-ba selon moi. Je pense aussi qu'il faudra un jour que les managers arrête de vouloir s'engouffrer dans tout ce qui est "hype" juste pour se faire mousser auprès de leur hiérarchie, il y des choses bien plus urgente et prioritaire à faire pour satisfaire les besoins des clients.

Attention aussi d'incriminer les bonnes personnes lorsque cela ne marche pas comme on voudrait, le coupable n'est pas toujours celui qui fait, pour commencer les développeurs ne décident pas des logiciels qu'il faut réaliser dans les entreprises ! Ce sont avant tout les utilisateurs et les décideurs des différentes industries à qui incombent ces décisions, et je suis d'accord ces choix ne sont pas toujours très heureux pour la base des utilisateurs qui eux n'ont pas toujours demandé ces changements ou n'ont pas eu ce qui avait été promis par leur hiérarchie.

La première fois ou l'on ma demandé de réaliser un projet sur 6 mois qui finalement n'a jamais été installé c'est le fameux bug de l'an 2000 une époque où courait une prophétie biblique sur la plongée inéluctable de l'informatique dans les ténèbres. Méfiance aussi des décideurs qui font cavalier seul et utilisent des projets informatique comme un accélérateur de carrière et ce au détriment des utilisateurs !

Avec le recul j'ai aussi appris pleins de métier différents, je veux dire ceux de mes clients, et rien que ça c'est un challenge, par exemple si vous êtes un administratif bien au chaud dans une collectivité locale de l'Ardèche (j’adore l'Ardèche) est ce que vous seriez prêt à passer 2 ans en immersion totale dans une société de trading, un bureau d'étude pharmaceutique ou un fournisseur d'électricité ? En effet pour produire une solution qui répond à un "besoin métier" cela va de soit il faut commencer par comprendre le métier ! Je trouve que c'est très enrichissant car on voit comment les clients galèrent aussi avec des solutions bancales mal pensées souvent imaginées par des managers qui n'ont aucune idée du besoin ni de la technique, si c'est votre cas alors changez de boite sans tarder !

Je suis persuadé maintenant que je sortirai à la retraite et je continuerai à coder même après juste pour le plaisir, je continuerai mes projets perso sans prétention dans le but d'apprendre, de me rendre utile et de suivre l'évolution des technos.
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Avatar de marc.collin
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/03/2024 à 18:03
je dirais d'essayer le plus possible de travailler sur des projets qu'on aime, de faire des applications from scrotch au lieu de la maintenance...
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 21/03/2024 à 12:44
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
changer régulièrement d'employeur (tous les 2ans) pour monter en salaire, car les boites ne donne pas d'augmentation ou très rarement.
et ca permet aussi de monter plus vite en compétence, en changeant de boite on change de culture d'entreprise et d'environnement de travail, ca nous faire à nous adapter at a apprendre de nouvelle chose.
et cela nous rends performant (car on en fait régulièrement) sur l'aspect entretiens d'embauche et réseautage.

et après 10ans ne plus être un "pisseur de code" pas cher (c'est le représentation d'un dev vu par la hiérarchie), mais évoluer vers du management et de l’architecture.
Un truc que j'aime pas trop avec ça c'est que ça encourrage un peu à pisser du code, s'adapter vite, faire vite des devs, et rebelotte dans une autre boite/mission, en quoi ça pousse à faire des choses solides et propre ?
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Avatar de spyserver
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/03/2024 à 18:15
C'est bien sur possible mais vu des RH/manager c'est en général pas rentable vu que les juniors coutent moins cher et peuvent apprendre relativement vite sans parler de l'IA, du fait que l'évolution de ces postes est très limitée.
Pour moi ça reste compliqué malheureusement c'est juste l'expertise et l'experience qui peut faire qu'on va être sélectionné mais l'histoire du coût n'est jamais très loin ... faut par contre être conscient que depuis les années 2000 on fabrique des générations entières de dev il va bien falloir que les entreprises s'adaptent et fassent évoluer leur politique RH.
2  0 
Avatar de maxtal
Membre actif https://www.developpez.com
Le 04/04/2024 à 11:08
Alors que je vais bientôt toucher ma retraite mais continuer de travailler.. Et que j'ai été développeur, chef de projet, puis spécialiste des bases de données et enseignant et que j'ai été employé (pendant 25 ans) et patron (pendant 25 ans aussi...), mon constat est assez simple :
La plupart des développeurs actuels sont des pisseurs de code jetable et n'ont aucun avenir
L'ouverture d'esprit nécessaire lorsque l'on numérise le monde tel qu'il est fait largement défaut

1 -Pisseur de code jetable
Le meilleur exemple est l'école 42 qui fabrique des singes capables de copier des lignes de code a toute vitesse sans la moindre réflexion sur les enjeux de leur code.
Les applications qui en découlent sont obèses et lentes et difficilement évolutives.
Les fondamentaux n'étant plus enseignés les développeurs sont incapables de se remettre en cause ni d'évoluer

2 - Ouverture d'esprit
La plupart des développeurs ne connaissent pas le monde du travail autre que l'informatique et lorsqu'il s'agit de numériser une activité humaine qui leur est inconnue, ils ne font aucun effort pour comprendre l'autre. Il s'ensuit un grand nombre de logiciel débiles. Un seul exemple, celui du site web de réservation de la SNCF (tgv) qui a toujours été brillamment imbécile et que je citais en exemple dans tous mes cours.... Et depuis quelques années cela a empiré... Pour un trajet eil faut commencer à définir le point d'arrivé et non le départ !!! Bilan 80 % des utilisateurs se trompent !
Tous les bons développeurs que j'ai vu dans ma carrière étaient des gens ouverts ayant souvent fait un autre métier et capable de discuter avec n'importe qui...

A +
Salut,

Je comprend et partage partiellement ton point de vue.
Les technos évoluent vite, les usages et "modes" évoluent encore plus vite et il y'a de moins en moins de temps alloué aux KT de fonctionnel pour les équipes opérationnelles.
En tapant sur les "pisseurs de code" tu te trompe clairement de cible, c'est le système qui n'as manque de souplesse, pas une volonté ou incapacité particulière du dernier maillon de la chaîne.
Et si on commençait à écouter un peu plus les juniors ? A les rémunérer à leur juste valeur ? A leur transmettre les infos importantes sur le secteur pour lequel ils vont bosser ?

Mais tout ça coute cher et les budgets se font de plus en plus serrés, il y'a rien sans rien.

Quant à l'ouverture d'esprit comment veux tu qu'un jeune diplômé d'école d'ingé info ait la moindre idée du secteur ferroviaire ou énergétique en ayant passé sa scolarité sur un IDE ?
C'est le rôle des entreprises de gérer la montée à bord et s'assurer que les sachants précédents ne sont pas partis sans laisser de traces écrites de leurs connaissances.
Mais ça aussi ça coute cher, on paye un dev pour coder pas pour faire de la doc ou de l'analyse fonctionnelle...non ?
J'ai bossé pour des clients qui chargeaient à 5j/semaine des tâches de dev de consultants qui ont parfois 16h de réu dans leur semaine, on marche sur la tête.

Bref tout ça c'est des choix managériaux et de direction, on veut le beurre et l'argent du beurre parceque l'IT va très vite et qu'il faut rester concurrentiel et attractif.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 25/03/2024 à 14:38
Citation Envoyé par walfrat Voir le message
prisé par beaucoup de personne qui ont commencé dans le dev sans jamais avoir l'intention ni les compétence d'y rester au passage.
a mon avis c'est plus car il se rende compte qu'en restant dans la technique ils vont pas progresser en salaire. Le poste et prisé pour le salaire pas pour les fonctions du poste.
Jayme Edwards doit etre un américain/anglais, mon propos s'applique que au marché francais, j'ai entendu dire que dans le monde anglo saxon la technique rapportait autant/plus que le management.

Attention à ces propos, si on vise une monté en salaire, ces choix de carrière qui ne s'applique pas au marché francais.
déja 26 de dev, "si à 40ans tu n'es pas manager c'est que tu as raté ta carriere".
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Avatar de kunnskap
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 30/03/2024 à 11:43
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
ca pousse a ne pas ce faire escroquer par l'employeur et rester avec un salaire de 30k jusqu’à la retraite.
le simple passage de 30 à 40k, c'est 6000€ de net par ans, de quoi partie 2-3mois en thaialnde, de quoi te payer un iphone et un pc gamer.
en 10ans c'est le prix d'une voiture très haut de gamme
en 20ans c'est 120000€ le prix d'un petit appart.
en couple, 120000€ c'est la moitié pour s'acheter une maison avec une piscine.

Pendant que toi tu reste un minable en coloc dans un studio, ton manager qui change lui de boite régulièrement, t’emmèneras chez lui dans sa belle voiture et t'invitera dans ca belle maison pour lui faire le barbecue.

année N J'aimerais bien l’augmenté, tu as fais du bon boulot cette anée mais c'est la crise, l'année prochaine promis.
année N+1 J'aimerais bien l’augmenté, tu as fais du bon boulot cette anée mais c'est la crise, l'année prochaine promis.
année N+2 Bon cette année je me suis saigné, j'ai réussie a t'obtenir 2% d'augmentation
tu traverse la rue et au miracle +30% et encore c'est en prenant la 1ere boite venu.

tu bosses pour ta boite ou la boite de ton père ? Non donc qu'es ce que ça peut te faire que le code de la grosse gafam soit pas solide et sale ? c'est pas toi qui va gagner ou perdre des millions. Tu recevras aucune gratification si tu réussie un super projet qui rapporte des millions à la boite. dans de rare cas ton manager se saignera pour que tu es une prime de 1000€ brut (500€ net), on m'a déjà fait ce coup la, j'ai repris un projet en catastrophe, j'ai réussie le miracle de le livré a temps et sauver des milliers d'€ de pénalités et de crédibilité à une boite du cac 40 pour juste avoir 500€ de prime. Avec le recul j'aurais du laisser le projet coulé et en faire le moins possible.
projet en catastrophe car les 3/4 de l'équipe ce sont barré pour un meilleur salaire ailleurs, ce que j'ai fait peut de temps âpres.

Quand je rentre dans une boite sans aucune connaissance et que mon salaire est supérieur de plus de 10k qu'un ancien qui porte le projet (même grade, même responsabilité), il me fait pitié le mec.
La prochaine fois qu'une boite me parle de soft-skills, je leur ferais lire ton message.
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