IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

73 % des développeurs ont été victimes d'épuisement professionnel, d'après le dernier rapport sur l'état de l'Écosystème des Développeurs en 2023 :
Quelles astuces pour éviter le burnout ?

Le , par Patrick Ruiz

15PARTAGES

10  0 
Le dernier rapport sur l’état de l’Ecosystème des Développeurs en 2023 est disponible depuis la fin du mois dernier. Il en ressort que 73 % des 26 000 répondants ont été victimes de burnout. Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout en anglais se manifeste par une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec et d'incompétence au travail. Il résulte en général de ce que le travailleur n’arrive plus à gérer les différentes pressions sur le lieu de service et à faire face aux exigences de son employeur. Il convient donc de se poser la question de savoir comment l’éviter au moment où l’on s’apprête à attaquer une nouvelle année de travail.



En effet, dans le domaine des technologies de l’information, la pression est quasi permanente lorsqu’il s’agit d’achever les projets dans des délais serrés, de respecter le cahier des charges du client, d’intégrer de nouvelles exigences non définies au départ, ce, tout en respectant les contraintes d’avant-projet. Ainsi, du fait de ces différentes pressions, de nombreux travailleurs de la filière perdent au fil des années le goût pour le travail, car ils n’arrivent plus à s’adapter aux variations et objectifs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. S’ensuivent alors le manque de confiance en soi et le sentiment d’échec qui constituent des marqueurs du syndrome d’épuisement professionnel.



Les causes de l’épuisement professionnel sont multiples. Dans le cas spécifique des travailleurs de la filière programmation informatique, le fait de travailler du matin au soir devant un ordinateur est néfaste, car débouche sur le développement de mauvaises habitudes comme la prise de stimulants. Autre facteur à prendre en compte : la programmation informatique sollicite beaucoup le cerveau ; d’où les cas de fatigue mentale. Enfin, les cas où le programmeur a l’impression que son travail n’est pas gratifiant ne sont pas pour aider ; en effet, il s’agit là d’une autre des causes du burnout.

Des astuces pour éviter d’être happé par ce syndrome ?

À la réalité, le syndrome d’épuisement professionnel peut toucher à toutes les personnes qui exercent une activité sans distinction de statut. Ainsi, les astuces proposées s’adressent en premier à un public général. Ensuite, viennent celles à l’intention des travailleurs de la filière programmation informatique.

Les solutions adressées au grand public

  • Bien manger : cela sous-entend boire de l’eau au lieu de soda, manger régulièrement et intégrer des légumes et hydrates de carbone dans le régime alimentaire.
  • Bien dormir : avoir une quantité et une qualité suffisante de sommeil. S’appuyer sur des applications comme Flux pour l’adaptation de la luminosité de l’écran à l’heure de la journée.
  • Ne pas se surmener : même s’il est vrai que la durée légale de travail journalier s’élève à 7 heures dans certains pays et 8 heures maximum dans d’autres, il est également démontré qu’après 4 heures de travail, la productivité décroît fortement. À long terme, cela devient insoutenable pour le développeur qui doit fournir des efforts de réflexion au quotidien.
  • Faire usage de la technique Pomodoro : elle consiste à déterminer le temps imparti pour effectuer un travail et à faire des pauses régulières après une durée définie. Par exemple, pour 25 minutes de travail, il est recommandé d’avoir 5 minutes de pauses. Cela permet d’évacuer le stress tout en restant concentré sur l’objectif à atteindre et le temps réservé pour le travail.
  • Rester actif : nul besoin de se lancer dans un programme de gymnastique qui ne sera pas suivi sur le long terme. Il suffit de changer quelques habitudes : prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur ; se rendre au travail en vélo plutôt qu’en voiture si la distance le permet ; être inventif en matière d’intégration d’activités sportives à sa routine quotidienne.




Les astuces à l’intention des développeurs

  • Faire ce que l’on sait faire le mieux : ce à quoi le travailleur prend le plus plaisir doit-être la chose avec laquelle il meuble la plupart de son temps. Seulement, faire la même chose tout le temps peut faire tomber dans la routine et provoquer une déconnexion du plaisir. Ainsi, il est recommandé au développeur de logiciels de consacrer 20 % de son temps à essayer d’autres technologies. Cela sous-entend de tester de nouvelles bibliothèques, de créer quelque chose de drôle qui n’a rien à voir avec son travail ou encore d'utiliser son temps pour apprendre quelque chose de nouveau.
  • Prendre part à des rencontres : cela permet de s’extirper de la solitude que peut entraîner l’exercice dans la filière de la programmation informatique et de bénéficier des retours d’autres travailleurs de la filière.
  • S’équiper en conséquence : se munir d’un ordinateur aux caractéristiques suffisantes pour optimiser en temps sur des phases de travail comme les longues compilations par exemple. Entrer en possession d’un casque pour se couper du bruit extérieur dans le cas d’environnements de travail perturbés. Disposer d’un fauteuil confortable, d’une table et de moniteurs bien positionnés.
  • Dompter ses outils de travail : maîtriser les raccourcis de ses outils – EDI, éditeur de texte, lignes de commande du système d’exploitation. Automatiser les tâches banales ou rébarbatives. Cela permet d’avancer bien plus rapidement en cas de pépin et d’éloigner le burnout.
  • Accorder du temps à d’autres activités que la programmation : prendre part à des manifestations culturelles, sportives, à la pêche, à la photographie, etc. Procéder ainsi peut permettre au développeur de capter des lumières sur des aspects d’un travail sur lequel il bute depuis belle lurette.
  • Penser à se réorienter : les horizons sont divers – administration système, architecture des systèmes d’information, etc. Les explorer peut permettre de se découvrir de nouvelles passions.
  • Exécuter les tâches quotidiennes connues comme pouvant vous procurer une sensation de bien-être : par exemple, achever les activités de tests de code, d’écriture de commentaires, d’amélioration des noms de variables dégagera des endorphines qui aideront à restaurer l’acte de travail.


Source : Rapport de l’état de l’Ecosystème des Développeurs en 2023

Et vous ?

Avez-vous déjà vécu cette situation ? Quel pouvait, selon vous, en être la cause ?
Comment cela se manifeste-t-il dans votre cas ?
Comment pouvez-vous expliquer une telle présence du burnout dans les milieux technologiques ?
Que pensez-vous des solutions proposées ? Y en a-t-il que vous ne trouvez pas pertinentes ? En avez-vous d'autres ?
Aujourd'hui, pensez-vous plus ou moins vivre cette situation ? Si moins, comment avez-vous fait pour vous en éloigner ?

Voir aussi :

Trolldi : 12 signes qui indiquent que vous devriez quitter votre emploi, partagez votre avis
La bulle technologique de la Silicon Valley est plus grande qu'elle ne l'était en 2000, mais sa fin approche selon des analystes
La Silicon Valley premier eldorado des informaticiens ? Issus du Canada ou de la France, ils n'auraient d'yeux que pour les States
Dix géants de la Silicon Valley regroupés autour du RGS réaffirment leur opposition à la loi anti-chiffrement, et s'accordent sur six principes

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 29/01/2024 à 16:49
73% des développeurs ont déjà été victimes d'épuisement professionnel,
selon une enquête de JetBrains.
Pourtant, 70% d'entre eux codent pour le plaisir pendant les week-ends
Ce n’est pas coder qui est le plus épuisant !!!
C’est le glauque, qui est catapulter chef de projet, ou manager !!!.
Celui qui te fait une réunion, tous les matins, devant la machine a café, et pause tous les matins la sempiternel question …
Alors ???
Ça avance ?????
4  0 
Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 30/01/2024 à 12:32
C'est pas le code qui épuise c'est d'avoir un mille feuille hiérarchique de gens dont le boulot est de s'enrichir et s'autocongratuler sur la production du dev.

C'est le cas partout dans tous les corps de métier et c'est pas propre aux devs ni même à l'informatique.
1  0